avril 2009
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samedi 11 avril - Ügi ne fait pas florès à Florence

Date de l'événement : 11/04/2009

Publié le : 28/04/2014



Samedi maudit pour P2h à Florence. Il mord la poussière ocre par 2 fois aujourd'hui en quart-de-finale du simple et en demi du double.
Il s'incline tout d'abord 6/4 6/4 en 1h35 de jeu contre l'italien Federico Gaïo, sur le court principal et devant un nombreux public présent au rendez-vous pour soutenir son favori.


La défaite est logique. Gaïo, bien que moins bien classé à l'ITF (N°75) et moins âgé sur son état civil, a fait valoir son plus grand métier, de même sans doute qu'une préparation plus solide sur terre battue. Il a mis en place aussi sur le terrain une stratégie gagnante pour couper l'herbe sous le pied de son opposant : l'attaque à outrance.
Le scénario était pourtant prévu. Le camp français savait que le transalpin prendrait tous les risques, tenterait de devancer systématiquement au filet son concurrent.
Mais cela n'a pas suffi pour endiguer les assauts répétés du joueur italien, qui fut sans doute aussi aiguillonné par sa défaite de la veille en double (5/7 6/3 10/4) contre le duo Rumler-P2h, et a vaillamment, plein d'esprit de revanche, tout de suite saisi les rènes de ce match pour obliger Pierre-Hugues de faire tout du long ou presque la course derrière.
Un break à 2/2 tenu dans la 1ère manche pour conclure finalement 6/4. Un sursaut de Pierre-Hugues qui breake à son tour au début du second et se détache 3/0, pour se faire reprendre à 3 partout, et céder son service au 9e jeu... 5/4 puis 6/4 dans la foulée.
Et voilà donc que la tête de série N°6 provoque la surprise du jour en croquant "il numero uno" dont les nerfs ont craqué par moments sous la pression et dont le comportement aujourd'hui n'aura malheureusement pas toujours été à la hauteur de son statut dans le tournoi.
Surtout en double par la suite, où la défaite concédée 3/6 6/3 (12/10) contre les jumeaux néerlandais Griekspoor, Scott (N°271) et Kevin (N°310) aux côtés de son jeune et talentueux partenaire Robert Rumler (N°90) (né en décembre 93), a eu, en toute fin de match, bien piètre allure devant l'élégant public florentin (bris de raquette !), et ce malgré les 2 balles de match obtenues dans le super tie-break.
Accueillir positivement la réalité sous quelque forme qu'elle se présente, être autant fier de ses erreurs que de ses réussites, maintenir le cap humblement en toutes circonstances, favorables ou défavorables, afin d'éviter tout débordement émotionnel intempestif..., là réside sûrement en grande part pour l'apprenti P2h la "voie de la sérénité", donc celle du succès...
"J'ai eu un petit passage à vide" admet évasivement avec le recul le principal intéressé...

le site du CT Firenze
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