juin 2009
  • Ügi, a tête des mauvais jours (photo courtesy of Rowland Charles Goodman)

    Ügi, a tête des mauvais jours (photo courtesy of Rowland Charles Goodman)

  • Richard Gabb (photo S. Wake, Professional Sport)

    Richard Gabb (photo S. Wake, Professional Sport)

  • (photo courtesy of Rowland Charles Goodman)

    (photo courtesy of Rowland Charles Goodman)

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Wimbledon Junior - Lundi 29 juin - P2h dans le rough ! Satanés english !

Date de l'événement : 29/06/2009

Publié le : 29/04/2014



Les britanniques n'avaient aucune "direct acceptance" dans le tableau final junior de Wimbledon. Ils ne pouvaient compter que sur leurs 8 petites "wild cards", qu'ils avaient justement distribuées exclusivement à des jeunes, voire de tout jeunes espoirs, nés en 92, 93 ou même 94, tous classés pratiquement au delà de la 200e place mondiale.
Choix audacieux, et surtout judicieux au final. En dépit de ce manque d'expérience et de ces états de service pas très étoffés, le pays organisateur place quand même, avec sa "jeune garde", 4 de ses représentants au second tour, preuve qu'on maîtrise quand même à domicile dès le berceau les secrets du tennis sur gazon.
Et P2h a malheureusement été l'un de ceux qui en a fait les frais. Malgré une entrée en matière plutôt réussie face à Richard Gabb, avec un 1er set arraché d'un rien au tie-break au terme d'un début de match de toute beauté fourni par les 2 protagonistes, il a progressivement sombré 6/3 et 6/4 devant le jeu complet et le fighting spirit de son adversaire, miné aussi par sa mauvaise humeur du jour et ses petits démons personnels.
                                          
Qu'en dire ? Que c'est dur de rester cool dans ce genre de circonstances. Qu'il faisait chaud, et que c'était très chaud. Que Pierre-Hugues n'a pas tant que ça à rougir de sa défaite. Le gars d'en face, "Ritchie" comme le surnommaient ses proches et ses entraîneurs dans les tribunes, a très bien joué. Il a été vaillant et entreprenant. Il a été chercher sa victoire.

L'apprenti champion, lui, nous a simplement gratifié d'un de ces matches ordinaires, plutôt gris, plein de frustration et d'hésitation, un de ces matches qu'il produit régulièrement, qu'il gagne souvent, mais qu'il a eu le malheur de jouer et de perdre ici, ce jour-là, à Wimbledon, en Grand Chelem, sur une douce pelouse qu'il avait déjà un peu apprivoisée et qu'il aurait bien aimé fouler un peu plus longtemps bien sûr dans le tournoi de simple.

C'est désolant pour lui, pour ses supporters, et pour les chances françaises, sa défaite s'ajoutant à celle, samedi, d'un Adrien Puget convalescent face à l'américain Tennys Sandgren.
Heureusement que Gianni Mina et Julien Obry sont passés devant deux "décembre 93", l'anglais Golding et le lucky loser tchèque Rumler, ce dernier enfin récompensé de son attente, car repêché in extremis grâce au forfait de l'espagnol Carreno-Busta.
Vous savez le pauvre Rumler...


(voir articles du mois de juin, la suite de la tournée de juin sur gazon à Halle et Roehampton)