"Gerry Weber Junior Open" ITF Grade 2

Sur le gazon de Halle

Dans une position limite à l'inscription qui le situe presque toujours sur les listes à la frontière des qualifs et du tableau final, Pierre-Hugues a cette fois-ci tiré le bon numéro. Il sera l'heureux petit dernier à incorporer le grand tableau pour le "Gerry Weber Junior Open" à Halle en Westphalie.
C'est donc seulement mardi après-midi qu'il entrera en lice sur le gazon allemand, avec pour conséquence aussi la possibilité de se familiariser un peu plus longtemps avec les spécificités du jeu sur cette surface.


Sinon, ce week-end, c'est avec les joueurs du circuit pro qu'il a eu la chance de partager, entre deux averses, les terrains d'entraînement. Le nom des stars côtoyées : Kohlschreiber, Youzhny, et même Federer qui comme à son habitude a choisi un junior (le roumain Copil) comme sparring-partner pour son warm-up matinal avant sa finale de dimanche.
Un parallèle toujours intéressant et instructif surtout quand on voit le peu de différence, le temps de quelques échanges, qui semble séparer ces jeunes-là de leurs célébrissimes aînés.

listes et résultats consultables en ligne sur
http://www.tcbw-hallewestf.de

Le rêve aura été de courte durée

Faux départ à Halle et grosse déception pour Pierre-Hugues. Ce n'est pas cette année qu'il fera des exploits sur gazon. Il a été coupé dans son élan par une grosse contracture dorsale, qui s'est montrée récalcitrante aux interventions des "kinés" présents sur place.
Les sensations étaient assez bonnes pourtant lors des entraînements du week-end, et le pied plutôt jardinier. Mais les douleurs étaient présentes depuis le tournoi d’Offenbach, et une nouvelle alerte l’avait conduit à interrompre sa séance du dimanche matin. Après cela, malgré le repos, les soins et l'optimisme, les symptômes n’ont fait que s’aggraver et Pierre-Hugues, comme il s’y attendait un peu, n'ayant pas pu vraiment servir auparavant, a du abandonner, sans vraiment pouvoir combattre, à 6/2 1/1 contre le taïwanais Liang-Chi Huang (N°136).

Dans ces conditions, il n’était plus question de jouer le double. Le tournoi s’arrête là donc, sur cet avant-goût de tennis sur gazon, et c’est un coup dur bien sûr, car, s’il n’y avait pas eu cette blessure, tous les éléments semblaient réunis pour non seulement faire un bon tournoi, mais aussi accumuler du temps de jeu et engranger de l’expérience sur la surface.

Quel dommage !