décembre 2008
  •  P2h vs Stanislav Poplavskyy

    P2h vs Stanislav Poplavskyy

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8 décembre - L'orange est acide...

Date de l'événement : 08/12/2008

Publié le : 28/04/2014



Ügi a été éliminé dès l'aube du tournoi.

Son match, programmé ce lundi à 10h30 sur le N°5, un court plutôt excentré, s'est terminé parmi les premiers et le malheureux a ressenti l'amertume d'être sorti ni vu ni connu du tableau final, avant même que la fête ne commence...
Et vite fait, bien fait, Messieurs, Dames ! La pilule est d'autant plus difficile à avaler que ça n'a pas traîné. Stanislav Poplavskyy s'y est employé.
Un 1er set bouclé 6/1 en 20mn. Un second remporté 6/4 assez logiquement, malgré un sursaut d'orgueil de Pierre-Hugues qui, mené 2/0 d'entrée, recolla au score et sembla se présenter en position favorable à 4/4 et 40/15 sur son service...
Eh oui, 2 balles de 5/4 dans la raquette ! Avant qu'un moment d'inattention ne sonne le glas des espoirs renaissants. Un moment d'inattention bien naturel d'ailleurs à cet instant de la partie après les efforts fournis pour revenir à hauteur, et qui fit rater à P2h l'immanquable, sous la forme d'une volée haute caviar précipitamment vendangée dans le couloir alors que l'adversaire était dans les choux...
Une bévue qui, prise avec le recul nécessaire, n'était sans doute pas fatale, mais que, dans sa grande nervosité et avec une attitude trop négative, le futur perdant perçut malheureusement comme telle dans l'urgence du match, offrant sur 2 autres fautes consécutives un break inespéré à son vis-à-vis, break que ce dernier transforma brillamment avec un jeu blanc sur son service 4 points plus tard.


Mais rendons à César, ce qui lui revient...


L'ukrainien, N°144 mondial, a, il est vrai, très habilement manoeuvré. Et la partie ne s'est d'évidence pas jouée sur ces seuls derniers échanges.
Servant bien, brouillant les cartes, distillant dans un faux rythme des accélérations foudroyantes, Poplavskyy a mis dès le départ sous pression Pierre-Hugues, qui vécut en quelque sorte la mésaventure de l'arroseur arrosé, battu à son propre jeu par un adversaire inspiré et insaisissable.
En face, le niveau de jeu était élevé et le challenge difficile à relever. Certes, Pierre-Hugues s'est battu et n'a pas démérité.
Mais peut-on se consoler simplement en se disant qu'on a donné le meilleur et que l'autre a mieux joué?
La question à se poser n'est-elle pas justement de savoir comment inverser les rôles, comment désamorcer ce genre de spirale, comment faire à chaque fois déjouer le camp adverse.
C'est là que se situe l'expérience, c'est là que se fait toujours la différence et c'est, à ce titre, que celle-ci comme toutes les autres était enrichissante.