décembre 2008
  • Alexis Koessler

    Alexis Koessler

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Samedi 20 décembre tournoi du TC Souffel : plutôt tristounet !

Date de l'événement : 20/12/2008

Publié le : 28/04/2014



La mine plus grise encore que la couleur du ciel, c'est un Pierre-Hugues d'humeur morose cet après-midi-là, qui de retour de l'Orange Bowl, nous a laissé sur notre faim lors du tournoi de Souffelweyersheim.


Il cède en effet dès son entrée en lice - programmée, excusez du peu, au stade des demi-finales ! - incapable de produire la performance attendue, ayant oublié sans doute là-bas en Floride sous le soleil de Miami les recettes qu'il utilise habituellement pour faire rayonner son tennis.
Quel plaisir pourtant de jouer une compétition à quelques pas de chez soi, devant un public sympathique et tout disposé, dans la froideur ambiante, à vibrer et se réchauffer un peu en encourageant les protagonistes à grand renfort d'applaudissements.
Quel luxe aussi, quand on se trouve si souvent à des milliers de kilomètres de l'Alsace pour jouer des tournois internationaux, de ne faire que 2 ou 3 kilomètres pour venir affronter des joueurs d'égale valeur, Alexis Koessler (0; TCIG) en l'occurrence, avec au delà en point de mire la promesse de croiser peut-être le fer pour une finale inédite face à Brice Battistini (-4/6; Ill TC).
La perspective était séduisante mais le cœur n'y était pas. "Et le cœur a ses raisons que la raison ignore.*" Autrement dit, l'envie ne se commande pas toujours et nombre d'éléments ont sans soute ce jour-là pollué la concentration de P2h qui n'a pas su reconnaître tous les aspects positifs de la situation.
Manque d'expérience encore une fois sans doute, manque de recul qui vous fait voir les meilleurs événements sous les pires auspices.
Avec au final une défaite peu glorieuse 6/2 4/6 6/1 de Ügi contre Alexis, un adversaire pas tout à fait comme les autres il est vrai, puisqu'il fut, il y a quelques années, un des "profs" de Pierre-Hugues, avec ce que cela suppose bien sûr encore aujourd'hui de respect et d'admiration sincères de la part de celui qui fut il y a si peu de temps son "élève".
Et rendez-vous manqué donc malgré (ou à cause de..) cela, dans un match de qualité médiocre, où Alexis jouait plutôt bien, mais semblait aussi un petit peu fragilisé, car entamé physiquement et mentalement après sa victoire difficile du matin contre Davy Sum.
Les nerfs du "grand" auraient pu lâcher, mais le "petit" ne l'a pas perçu, empêtré qu'il était dans sa propre déprime, et il n'a donc pas fait l'honneur à son ancien entraîneur de gagner humblement la partie, même s'il fallait sans doute que ce soit ce jour-là par la toute petite porte.
Dommage, car cet intermède compétitif et ce retour aux sources strasbourgeois (jamais évident d'encaisser un décalage horaire ou de changer radicalement en une semaine de conditions de jeu et de surface) pouvait être encore davantage formateur dans la perspective de la tournée australienne prévue en janvier.
Mais bon ! Ce fut au moins quelques heures de gagnées pour aller faire les dernières emplettes et préparer comme il se doit Noël et la trêve des confiseurs.