janvier 2009
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Mardi 13 janvier - Coup de blues en demi du double. Snif ! mais P2h continue de se consoler...

Date de l'événement : 13/01/2009

Publié le : 28/04/2014



Il poursuit en effet son parcours en consolante après avoir proprement exécuté en demi-finale de ce tableau le croate Toni Androic (N°96), d'un impitoyable 6/1 6/1 et en 46mn, interruptions comprises.


Ce duel avait d'ailleurs le goût des représailles après la défaite subie en double, 7/6 2/6 10/3, juste 1/2h avant, par Pierre-Hugues et Henri Laaksonen contre le reste de l'équipe croate, à savoir Dino Marcan et Marin Draganja.
Et c'est le pauvre Toni qui a "dégusté" pour ses compatriotes, alors qu'a priori, après sa victoire à l'arraché du matin 6/3 4/6 10/2 contre l'allemand Sebastian Fanselow (N°163), il était plutôt chaud et en confiance, et fermement décidé sûrement, du haut de son mètre soixante, à faire valoir son tennis pétillant et inspiré, de même que son sens aigu de l'intoxe.
Mais rien n'y fit. Il eut beau faire toute sa cuisine, varier les coups et brouiller les cartes dans tous les sens, parler à son adversaire au changement de côté, invoquer une blessure à la cuisse et demander un medical break au début du second, Ügi est resté, malgré la chaleur étouffante, concentré sur son ouvrage et a continué son cavalier seul dans le tournoi, alignant les coups gagnants, avec, qui plus est, une facilité déconcertante proche de la désinvolture.
Bref, juste de quoi agacer un peu plus l'adversaire et se remettre soi-même un peu de baume au coeur pour dissiper l'amertume ressentie de s'être vu barrer un peu plus tôt le chemin de la finale du double.
Mais, il est vrai que ce matin, la donne était différente de celle d'hier. A l'inverse de la veille, c'est Henri qui cette fois-ci était plutôt mal luné. Pour preuve, il n'a pas eu dans cette demi-finale l'humeur facétieuse qui lui sied si bien habituellement.
L'explication vient aussi certainement du fait que Draganja et Marcan ont pris tout de suite dans cette partie l'ascendant, tenant d'entrée le duo franco-finlandais à la gorge et l'obligeant avec beaucoup de métier à toujours plus ou moins faire la course derrière. Deux breaks dans le 1er (même effacés à 4/4 et 5/5), un jeu décisif conclu dans la même manche sans vraiment être inquiétés, puis enfin au 3ème un super tie break survolé 10/3 : même s'ils paraissaient vraiment au-dessus par moments, et s'ils ont gagné haut la main le second 6/2, Pierre-Hugues et Henri étaient sous influence et beaucoup trop scotchés au score pour se donner dans ce match la respiration nécessaire, et mentale, et technique, et tactique, pour véritablement être capable de saisir les rènes la partie.
Draganja et Marcan rencontreront demain en finale les "inséparables", Obry et Puget, tandis que le même Obry, vainqueur ce matin en 3 sets du suédois Berta, affrontera l'italien Gaïo, tombeur de Krawietz, en finale du simple.
En consolante, P2h retrouvera un autre italien, Alessandro Colella (N°117), vainqueur de Georgoudas en demi. Rien que des noms connus tout ça et qui figurent déjà sur les listings de résultats du finaliste de demain, qui reste toujours à consoler...