avril 2008
  • Vladimir Zinyakov, un colosse russe, très

    Vladimir Zinyakov, un colosse russe, très "safinien"

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ITF Grade 2 à Villena (Espagne)

Date de l'événement : 18/04/2008

Publié le : 14/04/2014



Il y a des jours comme ça...


Il y a des jours comme ça, où l'on perd sèchement, en manquant en plus plutôt de réussite sur le terrain, mais où on sort quand même du court avec le sourire, conscient de n’être pas si mal loti d’avoir pu défendre ses chances dans de bonnes conditions.
Certes, ici à Villena en Espagne, à l’Equelite Academy, dans le fief de Juan Carlos Ferrero, P2h n’est pas passé loin d’être lui-même tête de série (il était le 9ème joueur le mieux classé du tableau) et il perd pourtant d’entrée contre le grand russe Vladimir Zinyakov, tête de série N°5, voyant lui passer sous le nez du même coup les 20pts ITF promis au vainqueur. Certes, ça fait 7 défaites au 1er tour sur les 9 derniers ITF joués. Certes, Pierre-Hugues pourrait avoir des raisons de s'en vouloir de n'avoir pas mieux résisté ce lundi 22 avril face à un adversaire qui pointait tout de même à la 54ème place mondiale il y a plus d’un an de cela en janvier 2007 et qui, depuis, souvent blessé, est resté plutôt discret sur le circuit.

Certes, 6/2 6/2, c'est sévère et ça ne reflète pas vraiment la physionomie du match, le peu d’écart qu’il y avait finalement entre ces 2 joueurs au style et au gabarit si différent. Certes, il y a eu des occasions mal saisies, et beaucoup de déchet, avec quelques toiles magistrales, quelques points offerts gratuitement qui facilitèrent la tâche du N° 124 mondial. Certes, du haut de son mètre 90, Zinyakov, qui n’était pas un cadeau au 1er tour,  a su imposer sa puissance et ses 85kg, empêchant souvent Pierre-Hugues de prendre le jeu à son compte pour, à son tour, faire parler sa vitesse et la fluidité de ses enchaînements.
Certes… Certes…
Oui mais d’un autre côté la partie n’était pas si loin de basculer. Et, sans être vraiment transformé, l’essai est quand même concluant, les options tactiques étaient bonnes, et il ne manquait pas grand-chose, un peu de patience, d’humilité pour faire pencher la balance du bon côté. Et puis surtout, Ügi peut s’estimer heureux, car même battu, il fait figure de rescapé dans le tournoi, vu le gros coup de froid attrapé sur place 3 jours auparavant, avec fièvre et angine à la clef.

Le bilan est donc finalement positif. On semble avoir évité le pire, à savoir un retour anticipé sur Strasbourg, synonyme de retrait à Salsomaggiore en Italie la semaine prochaine. Très incertain quelques heures encore avant son match, Pierre-Hugues paraît avoir maintenant définitivement retrouvé la forme et pris pied dans le tournoi, même s’il ne lui reste plus que le double et les terrains d’entraînement pour faire valoir son talent et ses prétentions.

 

Affaire à suivre...